« Exemples Cours E1 : Culture et expression »
E1.1 : Culture générale
L’épreuve de culture générale représente un total de 60 points : 40 points pour la synthèse de documents et 20 points pour l’écriture personnelle.
> Méthodologie
-> Un alinéa (2 carreaux) doit être mis: au début l’introduction, à chaque début des deux grandes parties et au début de la conclusion.
-> Sauter 2 lignes entre: l’introduction et la 1ère partie, la 1ère et la 2ème partie et entre la 2ème partie et la conclusion.
Nb: Vous pouvez aussi faire un alinéa d’un seul carreau pour les sous parties au sein des grandes parties mais sans sauter de ligne.
-> A chaque fois qu’on cite un document pour la première fois il est bon de préciser l’auteur, la date de publication en soulignant le titre et de résumer les idées principales de l’auteur.
-> Vous devez être objectif et ne pas laisser paraître votre avis mais seulement argumenter à l’aide des documents du corpus et de l’avis des auteurs et des exemples de votre culture générale liés à la problématique. Il ne faut donc ni utiliser le “je” ni le “nous”. Le but étant de résumer des documents au travers des idées qui sont présentes dans ceux-ci.
Votre avis ne doit être donné uniquement dans l’écriture personnelle qui elle doit être subjective.
-> Il faut être synthétique avant tout. Une feuille double bien aérée et avec des idées claires et concises et une structure bien lisible sera bien notée à l’inverse d’une copie trop longue et brouillon dans la structure et les idées.
-> Les 2 parties du plan doivent être de taille similaire.
La rédaction de la synthèse de document se compose en plusieurs étapes.
1) La confrontation de documents
L’idéal est de faire un tableau en référençant les idées similaires trouvées dans chacun des documents qui composent le corpus.
Exemple de tableau:
DOCUMENT 1 | DOCUMENT 2 | DOCUMENT 3 | DOCUMENT 4 |
IDÉE 1 | IDÉE 1 | ||
IDÉE 2 | IDÉE 2 | IDÉE 2 | |
IDÉE 3 | IDÉE 3 | ||
IDÉE 4 | IDÉE 4 | IDÉE 4 | |
IDÉE 5 | IDÉE 5 | IDÉE 5 |
-> Ce tableau servira à déterminer la problématique et le plan de la synthèse.
2) La problématique
Elle doit être fortement présente dans chacun des documents du corpus et dégager l’idée générale majeure du corpus.
3) La plan de la synthèse
Le plan se compose de 2 à 3 parties (le plus sûre reste de faire un plan en 2 parties de type “Oui/Mais”).
Chaque partie se compose elle-même de 3 sous-partie au moins.
4) La composition de la synthèse
> Introduction (6 à 8 lignes)
Présentation brève des documents, énoncer clairement la problématique (sous forme interrogative par exemple et annoncer le plan de votre synthèse (uniquement les 2 ou 3 grandes parties).
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E1.2 : Anglais
Structure générale de l’oral
L’épreuve consiste pour l’examinateur à évaluer votre compréhension écrite, votre expression orale et votre capacité à dialoguer en anglais.
Pour cette épreuve vous disposerez de 20 minutes de préparation. A l’entrée en salle d’examen l’examinateur vous donnera un document en anglais sur lequel vous devrez vous préparer.
1) Déroulement de l’épreuve
-> 20 mn de préparation écrite (sur les documents)
-> 20 mn d’oral
- Résumé des documents avec: introduction / plan en 2 parties / conclusion (10 mn)
- Questions et échanges avec l’examinateur (10 mn)
2) Conseils pour l’oral
- Être concis
- Ne pas être fixé sur vos notes
- Regarder l’examinateur, sourire
- Bien respirer pour évacuer le stress avant de passer à l’oral
- Ne pas hésiter à demander quelques mots de vocabulaire pour ne pas rester bloquer et poursuivre votre oral
- Faire un effort sur votre accent (vous ne serez pas ridicule et l’examinateur appréciera)
- Maîtriser parfaitement votre présentation de stage et le vocabulaire associé.
3) Les critères d’évaluation
Pour maximiser votre note à l’oral d’anglais, assurez-vous de maîtriser les point suivants:
- Votre capacité à être concis et clair dans la présentation des documents
- Votre capacité à structurer la présentation de votre entreprise
- Votre maîtrise du vocabulaire économique
- Votre compréhension des questions de l’examinateur
- Votre capacité de réponse et d’argumentation aux questions
- Votre aisance à l’oral
- Votre prononciation en anglais
- La bonne utilisation des temps en anglais
Résumé des documents
>> Une liste de phrases clés pour vous aider à argumenter
> Présenter une idée générale
It is customay to say… / On a coutume de dire que…
It cannot be denied that… / On ne peut pas nier que…
> Un argument
At first sight / En premier lieu
On second thought / Dans un second temps
> Un bilan
All in all – As a conclusion – All things consedered / En résumé – Pour conclure – Tout faits considérés
> Un point de vue différent
There is always the seamy side of the medal / Il y a toujours le revers de la médaille (+ -> -)
Every cloud has a silver lining / Il y a toujours une part de positif (- -> +)
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« Exemples Cours E2 : Mathématiques »
Étude d’une fonction
Pour étudier le sens de variations d’une fonction, il faut étudier le signe de sa dérivée.
Limite d’une fonction
- La limite d’une fonction polynôme en +∞ (respectivement en -∞) est égal à la limite en +∞ (respectivement en -∞) du terme de plus haut degré.
- La limite d’une fonction rationnelle en +∞ (respectivement en -∞) est égal à la limite en +∞ (respectivement en -∞) du quotient (fraction) des termes de plus haut degré du numérateur et du dénominateur.
Asymptotes
- Si lim f(x) = +/- ∞ pour x = a => asymptote verticale d’équation x = a
- Si lim f(x) = b pour x = +/- ∞ => asymptote horizontale d’équation y = b
- Si lim [f(x) – (ax + b)] = 0 pour x -> +/- ∞ => asymptote oblique d’équation y = ax + b
Variation d’une fonction
Soit une fonction définie sur un intervalle I, et admettant sur cet intervalle une dérivée f’.
- Si pour tout x de I, on a : f’(x) ≥ 0 alors f est croissante sur I.
- Si pour tout x de I, on a : f’(x) ≤ 0 alors f est décroissante sur I.
=> On en déduit donc les tableaux de variations à partir de l’étude de signe de la dérivée.
Résoudre une équation du second degré
Y = ax² + bx + c
Calcul du discriminant: ∆= b²-4ac
1er cas : ∆ < 0 : Le polynôme n’a pas de racine.
2ème cas : ∆ > 0 : Le polynôme a 2 racines :
- x1 = (-b -√∆) / 2a
- x2 = (-b +√∆) / 2a
> Dans ce cas le polynôme peut se factoriser : ax² + bx + c => a(x-x1)(x-x²)
3ème cas : ∆ = 0 : Le polynôme a une racine double : α = -b / 2a
> Dans ce cas le polynôme peut se factoriser : ax² + bx + c => a(x-α)²
=> Dans tous les cas le polynôme est toujours du signe de a sauf à l’intérieur des racines :
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Exemple
Dresser le tableau de variations de la fonction f(x) = 2x^3 – 3x^2 + 6
-> On dérive f(x) : f’(x) = 3 × 2x^(3-1) – 2 × 3x^(2-1) = 6^2 – 6^x
Il faut factoriser pour avoir la dérivée sous forme de multiplication : f’(x) = 6x(x-1)
-> Pour vérifier si la factorisation est bonne il faut développer la factorisation pour vérifier si on retombe sur l’équation de base de la dérivée : 6x × x + 6x × (-1) = 6x^2 – 6^x
Tableau de signe
Il faut indiquer toutes les valeurs pour lesquelles la fonction f(x) = 0
C’est une fonction simple donc résolution d’équation simple des facteurs : 6x = 0 <-> x=0 / x-1 = 0 <-> x = 1
=> Si c’était un polynome de seconde degré « y = ax² + bx + c » alors calcul du discriminant (au dessus)
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« Exemples Cours E3 : Culture économique, juridique et managériale »
E3.1 : Culture économique
Les modalités de financement
> Le financement des activités économiques
Certains agents économiques ont des investissements supérieurs à leur épargne (ils sont en besoin de financement = les entreprises)
Lorsque l’épargne est supérieure à l’investissement l’agent est en capacité de financement (= les ménages)
-> Pour assurer le fonctionnement de l’économie il faut mettre en relation ces 2 agents (par l’intermédiaire des banques)
Il existe 2 modalités de financement:
- Financement interne: l’agent finance son opération par sa propre épargne.
- Financement externe: l’agent va faire appel à d’autres agents pour financer son opération.
1) Le financement interne
Lorsque l’agent finance l’opération économique par ses propres ressources, on dit qu’il s’autofinance (avec la partie non distribuée du bénéfice)
Le financement interne est mesuré par le taux d’autofinancement = E / FCBF (épargne / investissement)
2) Le financement externe
a) Direct
les agents en besoin de financement vont émettre sur les marchés des titres de propriété (actions, obligations, bon du trésor (état)) qui seront achetés par les agents en capacité de financement.
Ces échanges se font sur les marchés de capitaux composés du marché monétaire (CT et MT) et du marché financier (LT).
On parle de financement direct car les agents sont mis directement en relation.
Avantages:
- Pour les emprunteurs: réduire le coût de l’intermédiaire et pouvoir investir grâce à l’argent emprunté.
- Pour le prêteur, cela lui permet un revenu futur.
b) Indirect
Dans ce cas, les banques jouent un rôle d’intermédiaire et un rôle de transformation de l’épargne des agents en capacité de financement en prêt pour ceux qui ont un besoin de financement.
Avantages: Permet de réduite les risques pour le prêteur.
=> Le financement externe (direct ou indirect) améliore l’efficacité de l’économie:
- Les prêteurs voient leur épargne rémunérée
- Les emprunteurs peuvent réaliser leur investissement
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E3.2 : Culture juridique
Les étapes de la procédure jusqu’à la cour de cassation
> Un tribunal rend un jugement :
Demandeur / Défendeur
=> On interjette appel devant la cour d’appel.
> La cour d’appel rend un arrêt :
Demandeur = appelant / Défendeur = intimé
=> On se pourvoi en cassation.
> La cour d’appel rend un arrêt
- De rejet (le demandeur à la cassation n’obtient pas gain de cause)
- ou elle casse et annule l’arrêt qui a été rendu par la cour d’appel (le demandeur obtient gain de cause)
=> Si la cour de cassation casse et annule l’arrêt rendu par la cour d’appel elle renvoie les parties devant une autre cour d’appel.
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Les contrats
1) Conditions de validité des contrats
- Consentement des parties exempt de vices : erreur, dol, violence
- Capacité des parties
- Objet du contrat licite
- Cause du contrat licite
Si une des conditions de validité du contrat n’est pas respectée alors la nullité peut être prononcée par le juge :
- nullité relative (en cas d’incapacité ou de vice du consentement). La prescription est de 5 ans.
- nullité absolue en cas d’objet ou de cause illicite. Prescription de 5 ans.
=> Si une des conditions n’est pas respectée alors il y a nullité du contrat.
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Les modifications du contrat de travail
Le salarié peut-il refuser des modifications qui concernent son activité professionnelle ?
Modifications des CONDITIONS de travail | Modifications du CONTRAT de travail | |
Fondement juridique | L’EMPLOYEUR peut IMPOSER grâce à son POUVOIR de DIRECTION. | Le contrat de travail s’IMPOSE à l’EMPLOYEUR : force obligatoire des contrats. |
Éléments concernés | Éléments qui ne constituent pas les « piliers » de l’accord entre l’employeur et le salarié ; par exemple : les horaires de travail dans des plages normales, l’organisation du travail, un lieu de travail proche ou des tâches complémentaires. | Éléments DETERMINANTS dans la conclusion du contrat : rémunération, durée, qualification professionnelle, lieu de travail éloigné, horaires décalés. |
Conséquences des modifications | – Par principe, le salarié ne peut pas refuser sous peine de commettre une faute et le contrat se poursuit avec les nouvelles conditions de travail.
– En cas de refus, le salarié commet une faute grave qui constitue une cause réelle et sérieuse de licenciement. |
– Par principe, l’accord du salarié est nécessaire : Information du salarié et délai de réflexion, et un AVENANT au contrat de travail est signé.
– En cas de refus, le salarié ne commet pas de faute qui pourrait justifier son licenciement. Si l’employeur veut licencier, il doit montrer que la modification du contrat est justifiée par des motifs économiques. |
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E3.3 : Culture managériale
Méthodologie
> Il est indispensable d’apprendre le cours par cœur car c’est plus du tiers des points à chaque question et c’est ce qui vous servira de base pour l’application au cas.
> Réponses aux questions
- Cours
- Application au cas
- Réponse (avec le « donc »)
> Exemple : Quelle stratégie de croissance adopte l’entreprise x ?
- Cours = résumé des 3 types de croissance des entreprises.
- Application au cas = L’entreprise x fait des acquisitions, elle a grossis rapidement… (Citer les documents et appuyer chaque argument des exemples chiffrés)
- Réponse = L’entreprise x adopte donc une croissance externe.
Cours
Les parties prenantes
Freeman : Une partie prenante est un individu ou groupe d’individus en relation avec une entreprise, qui peut affecter ses décisions et être affectée par elle.
On parle de stakeholder (= partie intéressée).
-> Les parties prenantes ont une relation d’échange avec l’entreprise, elles sont liées à elle par un lien contractuel, un risque et un lien de pouvoir.
On peut classer ces parties prenantes:
-> En fonction de leur appartenance ou pas à l’entreprise:
- PP internes (dirigeants, investisseurs)
- PP externes
-> En fonction de leur importance pour la survie de l’entreprise:
- PP primaires (fournisseurs, actionnaires, salariés, clients) qui sont impliquées directement dans le processus de économique et qui sont liées à l’entreprise par un contrat.
- PP secondaires (médias) qui peuvent influencer l’entreprise mais ne sont pas essentielles à sa survie.
=> L’entreprise est un ensemble d’acteurs (internes et externes) guidés par leur intérêt propre. Ils peuvent ainsi constituer des contre-pouvoirs à l’entreprise et à ses dirigeants afin d’orienter leur décision en fonction de leur intérêt.
1) Les principales parties prenantes et leur attentes
- Actionnaires : Les décisions stratégiques de la direction doivent assurer la pérennité du groupe. Les actionnaires suivent de près l’évolution du niveau du dividende versé ainsi que l’évolution de la valeur du groupe.
- Salariés : Ils sont concernés par la politique d’emploi et sont très sensibles à la politique de rémunération de l’entreprise.
- Clients : Ils attendent de l’entreprise un certain niveau de qualité du produit ou du service mais aussi une baisse du prix.
- Pouvoirs publics : Attente qui peut porter sur la politique d’investissement de l’entreprise, sur sa politique de prix.
2) La gouvernance d’entreprise
C’est l’ensemble des mécanismes qui permettent de réguler et de contrôler le pouvoir des dirigeants.
Il y a deux modèles de gouvernance :
- Shareholder : ce sont les actionnaires qui modifient la gouvernance d’entreprise.
- Stakeholder : toutes les autres parties prenantes (salariés / clients / fournisseurs / banques).
=> Certaines parties prenantes contrôlent aussi le pouvoir des dirigeants:
- L’ AMF qui va par exemple vérifier que les informations divulguées par les entreprises cotées en bourse sont exactes.
- Les associations de consommateurs.
- Les ONG.
- L’État via la législation.
3) La décision dans les organisations
Cyert et March ont travaillé sur les théories de la décision dans les organisations. Pour eux, l’organisation est conçue comme une coalition d’individus qui ont des objectifs différents.
Les décisions prises sont le résultat de négociation entre les acteurs, chacun va donc chercher la négociation (salariés via CE, actionnaires via CA).
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Le diagnostic de l’entreprise
1) Le diagnostic interne
a) La chaîne de valeur de Michael Porter
Elle permet de déterminer les activités qui créent le plus et le moins de valeurs ajoutées. Celles qui créent de la valeur sont des activités clés qui donnent un avantage concurrentiel.
Pour cela il distingue : activités principales / activités de soutien
-> Dans les activités principales, on retrouve:
- La logistique interne (production)
- La logistique externe (Vente et SAV)
-> Les activités de soutien sont:
- L’approvisionnement
- Les ressources humaines
- Les ressources financières
- La R et D
=> Le processus d’élaboration d’une chaine de valeur doit permettre à l’entreprise de connaître la stratégie à adopter pour réussir dans un domaine donné -> Voir les stratégies de domaine ICI
-> La chaine de valeur idéale:
- Met en évidence le positionnement des chaines de valeurs des concurrents
- Permet de connaitre ses forces et ses faiblesses pour mieux orienter les décisions stratégiques.
b) La théorie des ressources d’Edith Penrose
Elle considère l’entreprise comme un ensemble des ressources productives. Sa performance est due à l’agencement de ces différentes ressources qui doivent : Avoir de la valeur / être rare / être inimitables.
-> On distingue 2 types de ressources :
- Les ressources tangibles : ressources physiques / humaines / financières
- Les ressources intangibles : L’image de marque, la réputation, le savoir-faire, les ressources technologiques.
=> L’entreprise doit alors chercher d’allouer au mieux ses ressources afin d’en retirer un avantage concurrentiel.
c) L’analyse des compétences : Hamel et Prahalad
Dans la théorie des compétences fondamentales, ils mettent l’accent sur les compétences clés (cœur de compétence) à détenir pour avoir un avantage concurrentiel durable.
Selon eux, l’association des connaissances et des savoir-faire doit permettre une synergie et d’être meilleur que ses concurrents.
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Les stratégies de croissance
La stratégie de croissance d’une entreprise consiste à augmenter la taille de l’entreprise (son CA, parts de marché, VA).
> Les entreprises peuvent utiliser 3 modalités de croissance:
1) La croissance interne (organique)
Elle permet à l’entreprise d’augmenter son CA par le biais de la conquête de nouveau clients. Pour cela elle va réaliser différents investissements financés par ses propres ressources.
Avantages : Elle permet le développement fonctionnel du produit. Elle est financée soit par l’autofinancement soit par des prêts à la banque. En ce sens elle apparaît comme moins risquée et garantit à l’entreprise une indépendance en évitant l’immixtion de capitaux étrangers dans l’entreprise.
Inconvénients : Elle présente l’inconvénient d’être lente car limitée aux seules ressources dégagées par l’entreprise.
(…)