Une décision est le fait d’effectuer un choix lors d’une confrontation à un problème afin de le résoudre.
Le classement des décisions
> Selon Ansoff, différents critères permettent de classer les décisions :
- L’importance du domaine concerné (concerne un service ou l’entreprise entière)
- L’horizon temporel (+ on est sur le LT + c’est stratégique)
- La complexité (niveau d’incertitude, risques)
- Les objectifs poursuivis
> On retrouve 3 types de décisions :
- Stratégiques (engage la DG, décision complexe, LT, incertitude élevée)
- Tactiques (engage l’entreprise sur MT, prise par les cadres/gestionnaires)
- Opérationnelles (CT, effets immédiats, incertitude faible)
> On peut aussi classer les décisions selon leur degré de structure :
- Décisions programmables : Décisions de routine, répétitives, pour lesquelles il existe une procédure.
- Décisions non programmables : Décisions avec un fort degré d’incertitude.
Le modèle IMC
H.Simon analyse la décision à travers le processus dont le modèle est le modèle IMC (= Intelegency Modelisation Choice)
- I / Il s’agit d’analyser l’environnement pour identifier les situations qui font appel à des décisions. Le problème peut résulter de la situation et de l’activité de l’entreprise.
- M / On envisage toutes les solutions possibles et leur conséquences.
- C / On sélectionne parmi l’ensemble des solutions en fonction des moyens disponibles, des objectifs fixés mais aussi de l’expérience et de la connaissance du décideur.
=> A cela on rajoute la mise en œuvre de la décision puis le contrôle : Les écarts constatés entre réalisation et prévisions conduisent à la perception d’un nouveau problème et donc du recommencement du processus.
La rationalité des décisions
Le décideur prend sa décision en fonction d’informations dont il dispose, de sa capacité à comprendre la situation et de sa propre perception de l’environnement. La perception du décideur, sa capacité à comparer les situations et ses motivations perso rendent la solution satisfaisante mais pas optimale à un moment donné : La rationalité est donc limitée.
La grille managériale
Blake et Mouton mettent en évidence une grille managériale et distingue 5 types de management en fonction de 2 critères : l’intérêt porté aux hommes (y) et l’intérêt porté à la production (x).
- 1.1 = Style appauvris « laisser-faire »
- 9.9 = Style de management idéal
- 1.9 = Style de management « centre de loisir »
- 9.1 = Style planificateur/autoritaire (aucun intérêt porté à l’homme)
- 5.5 = Juste milieu, éviter les conflits, compromis entre la rentabilité de l’entreprise et l’homme.
Les facteurs de contingence
Selon Mintzberg, les facteurs de contingence influencent la prise de décision : Age / Taille de l’entreprise / personnalité du dirigeant / technologies / situation politique.